relations hommes femmes

Publié le par zephyrin

Ayant fréquenté des femmes des quatre continents, je peux vous assurer qu'avec chacune d'entre elle, ce fut magnifique et différent. Les séparations se font suite à de nombreuses raisons, parfois pas toujours sérieuses ou réfléchies,  peu importe !   Mais pour les Antillaises (nationalisme oblige)  avec qui j'ai fait ma vie, j'ai remarqué que ces femmes ont la fâcheuse manie de vous insulter et avec elles  les "bunda mamman" fusent comme   pluie un jour d’averse. Elles prennent la mouche sans que l'on sache pourquoi, et il n'est pas rare qu'elles veulent se battre avec vous.

 Nos femmes ont une haute opinion de leur conjoint, à leurs yeux ce sont des supermen, en plus,  bien souvent elles pensent qu'ils sont télépathes. Elles ne disent rien, ne parlent pas, ni de ce qui les dérangent ou les chagrinent, mais vous devez comprendre et régler le problème, sans compter que par moment elles se mettent à vous haïr sans que vous sachiez pourquoi, sans aucune raison valable.

 Si je dressais une typologie de nos femmes, je dirai :

- Les chabines, elles sont impossibles à vivre en dehors du lit. Lorsqu'elles ne sont pas dans le lit c'est tout comme, elles ont une manière de se coller à vous, les phéromones et autres endorphines qu'elles dégagent vous perturbent, vous titillent, vous agressent, et quand vous les regardez le seul endroit où vous voudriez les mettre c'est dans votre lit.  En conclusion elles sont faites pour le lit.

 - Les batazindiennes, sé goumain tous les jous, bouche yo longue kon sa, méfiantes, suspicieuses, conflictuelles impossible à vivre en couple, franchement elles sont pénibles.

 - Les Négresses du Lamentin généralement douce à vivre, mais volage, même quand elles vous quittent, elles n'hésitent pas à revenir de temps à autres vous visiter. Difficile de se fâcher avec ce genre de femmes. Mais elles sont volages.

 - Les bougresses du Gros Morne, belles, avec des peaux d'une douceur, leur corps c'est du velours, mais elles ont  un caractère trop ferme, trop trempé, bref ce sont des agricultrices.

 - Les capresses, mamman, n’en parlons même pas !  Ce sont   des cornes qu'elles plantent sur votre tête, ce n'est pas de leur faute, les gens de leur espèce dans le passé étaient préposés à la garde du bétail, alors les boeufs,  les moutons et les cornes, elles l'ont dans le sang, alors en vous plantant des cornes, elles ont inconsciemment le sentiment de se réconcilier avec leur histoire.

 - Les Kalazazas  sont dépressives, à la moindre petite tromperie, elles se mettent à pleurer comme Marie-Madeleine pendant le Calvaire du Christ. Après que vous eussiez parlementé, consolé, cajolé, repenti, promis de ne plus jamais recommencer, pleuré de concert avec elles,  jurer que  c'est une erreur regrettable, que ce n'est pas de votre faute mais celle de sa meilleure amie qui vous a émoustillé. Vous vous couchez pensant que la situation est arrangée, partez travailler le coeur léger, mais un peu chagrin, pour vous faire pardonner  vous  avez la gentillesse de lui acheter un beau bouquet de fleurs et vous rentrez le soir chez vous plus de femme, plus de meubles, plus rien. Je vous le dit les Kalazazas sont non seulement des femmes  dépressives, mais en plus elles sont instables.

Après que j’eusse essayé toutes ces variétés de femmes locales, je me  suis  coltiné avec une métisse, mon dieu l'enfer !  Que  n’avais-je pas fait !

Un jour, elle  m'a cassé le nez, pété l'arcade sourcilière.  J'ai pris des coups comme cela ne mettait jamais arrivé de ma vie (ma métisse était une karatéka et danée en plus). Même mon papa ne m’avait jamais battu comme cela, même après que j’eus crevé les quatre pneus de sa voiture. Isalop là,  paix à son âme !



C'est l'orgueil qui me sauva ce jours là. Je vous le dis, c’est l’orgueil qui m’a tiré de ce mauvais pas.

J'ai pris des coups de poing, des mawachis, des atémis, des coups de genou, des coups de pieds, des crochets du droit, des crochets du gauche, je voyais des étoiles dans ma tête et la terre dansait sous mes pieds. J’étais sur le point de m’évanouir quand  elle s'est rapprochée de moi   et j'ai  pu  la saisir et je l'ai soulevé de tout son  haut et projeté contre l'armoire,  qui s’est effondrée sur elle dans un fracas.  Alors que  je m'apprêtais à revenir à la charge, la fille me regarde et me dit :  - Chéri pourquoi tu me frappes ?  Et  elle se met à pleurer.   Cela vous stoppe net, mais c'est moi avait la bouche  pétée, le nez cassé, une oreille qui sur le coup n'entendait plus rien, je tenais  à peine debout, titubant sur mes pieds,  le visage ensanglanté, la lèvre tuméfiée et devant me rendre au médecin me faire recoudre tout cela. Je me voyais dire au docteur  que je me suis fait agressé par des inconnus, décemment, je ne pouvais pas lui avouer ce que c'était ma concubine qui m'avait mis dans cet état ! Néanmoins,  il fallait qu’il m’arrête car que j’avais mal de partout.



Et la fille  à le toupet de dire que je l'ai frappé ! Si j'étais sûr qu'elle n'allait pas répliquer, je lui aurais mis deux calottes pour ce qu'elle venait de dire.

Une chambre à coucher ravagée, plus d'armoire, plus de lit, je l'avais cassé lorsqu'elle m'avait fait valdinguer dessus, plus rien ne tenait debout dans la pièce.  Tout cela parce que j'avais dit à ma chérie une parole qu'elle avait prise de travers, en tout cas le lendemain, je m'inscrivais dans un club de Tai kwon do, au Champs Élysée, j’ai choisi le plus cher avec le Maître le plus dané en France.

 Les coups font trop mal.

Bon, tout cela c’est le passé, mais je me demande si je vais pas me trouver une petite blonde aux yeux bleue pour finir mes vieux jours, parce que les personnes de ma race, je ne veux pas en dire du mal, mais des fois elles abusent tout bonnement ;  toujours à interpréter ce que vous dites, à voir des complots partout, vous trouvant une maîtresse que vous n’avez pas, mais que auriez bien aimé avoir, vous accusant d'être un menteur, un fieffé connard et puis les bunda-mamman, les va te faire foutre, les tu es un sale con, petit prétentieux, grand con... abrégeons !

Evariste zephyrin
Paris le 23/008/05

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Publié dans negmawon

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