La nouvelle : Koukoune-Fixe est arrivée !
La rédaction de Pyepimanla s’agrandit avec l’arrivée d’une autre jeune fille, après Coco B, magnifique jeune femme au corps à réveiller un mort, voila : Koukoune-fixe, une chou trop réel au top comme elle aime à se définir - je confirme, elle est vraiment au top ! Toutefois, je formulerai une réserve, car je discerne chez cette personne un trait de caractère qui me fait penser à Etiennise, une chabine que j’ai jadis connu, la copine d’un ami, une fille capable de vous dire n’importe quoi devant n’importe qui. Je me souviens d’une scène, il y a de cela une quinzaine d’années où à la fin d’une soirée, les cinq couples que nous étions, cherchions un restaurant de nuit afin poursuivre notre bambochade, enchantée par l’idée, la demoiselle enjouée dit à son concubin :
- Chéri tu pourras prendre une bonne salade.
Frantz surprit de la proposition rétorqua:
- ki moun ki diw ke mwen enmen salad ? Où as-tu pris l’idée que j’aimais la salade ?
Sans se départir de son sourire, me jetant discrètement un regard concupiscent, plein de promesses, elle répliqua à son compagnon : Il était évident, que la phrase malheureuse d’Etiennise préludait à une future séparation et son regard plein de promesses, me laissait croire que la chabine avait une idée derrière la tête. Quand le moment s’est présenté pour goûter à la chair de la belle, je me suis souvenu et j’ai reculé. Comme on dit en kréole : mwen fè déwié, mwen pa ka chéché ayen pou fôcé rein mwen. Cela ne signifie pas que je n’aurai assuré sur la bête, mais sa réflexion en public (bien qu’elle ne m’était pas destinée), m’avait traumatisé. Une sage parole dit : un homme averti en vaut deux, donc inutile d’aller chercher des problèmes ou des complications et ternir sa réputation sur une koukoune, qui pouvait se montrer réticente ou trop délicieuse. Quoi qu’il en soit, nous souhaitons à notre nouvelle collaboratrice la bienvenue. Je lui demande si elle plaisante, puis forcément l’idée ne venant pas de moi, je m’étonne. Elle m’explique que c’est parce qu’elle est une femme fidèle. Je prends mal sa remarque, je vois cette précision comme une agression. Je lui demande : Son histoire de Koukoune-Fixe ne m’a pas convaincu. Bref ! Je lui confirme que c’est ainsi que je l’entendais, qu’elle n’est pas une koukoune baladeuse ni une koukoune à partouze, ni une koukoune à la fête qu’elle est juste une koukoune-fixe et tant mieux pour le kal qui la pilonne, la harponne ou la pistonne. Evariste Zephyrin
- Mais chéri, je pensai que c’était la nourriture préférée des lapins !
- Tu es fidèle à un kal à la fois ! Lui dis-je.
Elle me rétorque que non, (les femmes sont contradictoires) :
- Ce que je veux dire, c’est que je suis fidèle à un homme, à un seul tant que dure la relation, ce qui n’est pas la même chose qu’être fidèle à un kal à la fois.
- Qu’est-ce tu veux me dire par là ? D’un ton sec, je rajoute :
- T’ai-je demandé à koker pour que j’aie doit à ton laïus ?
- Non, bien sûr que non !
Elle se dépatouille comme elle peut pour se sortir du piège, finalement dit : - De toutes les façons j’ai mes règles !
Si nous étions plus intimes, je lui aurais sans doute répondu :
- Si la porte de devant est occupée on passe par celle de derrière, mais on n’a pas ces familiarités.
16/01/06